LAX - Los Angeles Airport

Admin Messages : 77 Date d'inscription : 12/08/2008 Localisation : L.A.

D'où que l'on vienne,
en général, on est forcément passé par là.
LAX - Los Angeles Airport R_take_off

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

***** Premier post alors on va y aller doucement ! *****

Dans moins d'une heure et demi, le gros oiseau d'acier se poserait doucement, du moins elle l'espérait, sur la piste de l'aéroport. Elle ne savait pas encore si quelqu'un viendrait la chercher ou si elle devrait prendre un taxi pour rejoindre le central.

Et pour tout dire, elle redoutait un peu la réaction des officiers qui s'occuperaient d'elle, les imaginant déjà en train de râler à l'idée de jouer les baby-sitters pour une vieille folle excentrique. Oh oui, elle les entendait comme s'ils étaient assis à côté d'elle. Mais avec sa gentillesse naturelle, elle espérait vraiment réussir à les rassurer. Non elle ne serait pas un fardeau, elle se contenterait d'observer leurs méthodes d'investigation, et oui elle resterait à bonne distance pour ne pas les gêner dans leur travail.

Elle n'avait jamais aimé demander de faveur, mais si elle voulait être tout à fait honnête avec elle même, elle devait bien reconnaître que l'intervention du gouverneur l'avait bien aidé. D'ailleurs, il faudrait qu'elle pense à lui envoyer un panier de ces confiseries, spécialité de Cabot Cove, qu'il apprécie tant. Jamais elle n'aurait réussi à passer quelques jours "sur le terrain" s'il n'avait pas été là.

Ce voyage, elle voulait le faire pour pouvoir écrire son nouveau roman. Ses livres étaient toujours des best-sellers mais elle devait bien admettre que les moyens employés par son héros pour démasquer le coupable étaient devenus un peu désuets.
La police avait tellement évoluée depuis quelques années, il fallait absolument qu'elle se tienne informer des nouvelles méthodes d'investigation si elle ne voulait pas passer pour une romancière préhistorique.

Elle se cala confortablement dans son siège et commença à poser mentalement les bases de son prochain ouvrage, en espérant que son séjour à Los Angeles serait très instructif.

EDIT : Ma Louloune, ici, tu peux sauter des lignes, hein?
On est pas sur efbibi, où on sait que tu dois les payer super cher, vu comment tu réduis les post à chaque fois! Mais si je t'aime! Wink

Où l'on pète quelques câbles...

Sam avait suivi, parfait, Cedric avait prit le volant et avait rouler pied au plancher, bon comme d'habitude on pourrait dire, mais... ça devait toujours être impressionnant du côté passager. Pourtant, il maîtrisait presque parfaitement sa conduite, l'entraînement du SWAT aidant, surtout dans les training de conduite dangereuse, un truc bien tripants à ses yeux.

Enfin bref, il ne desserra pas les lèvres tout le long du voyage, entre le Central et l'aéroport, de toute façon, il n'avait pas grand chose à dire, à part grogner contre cette mission et on le savait bien aussi, Cedric n'était pas un pro de la conversation en général. S'ouvrir aux gens, c'était un truc qu'il ne savait pas vraiment bien faire et qu'on lui reprocher très, trop, souvent.

Les flics arrivèrent sans mal à LAX et l'officier en profita pour se parquer là où bon lui semblait. Puisqu'ils étaient en "mission officielle", autant en profiter et ne pas aller tourner des heures dans le parking, au risque de le voir péter encore plus un câble.

Sans s'être calmé sérieusement, on pourrait dire que l'homme avait retrouvé un semblant de calme extérieur en tous les cas. Les deux collègues se retrouvèrent vers les arrivées et l'agent croisa alors les bras, mode attente.

- Je te laisse la récupérer, puisque tu dois la connaître.

Le ton employé n'était toujours pas très sympathique et il avait quelque peu appuyé sur le dernier mot de sa phrase, ok ce n'était pas la faute de Carter s'ils étaient là... enfin pas complètement, mais il ne pouvait s'empêcher d'être de mauvaise et il allait falloir voir à faire avec... ballot pour les deux femmes.

Ses réflexes revenant alors comme par miracle, Cedric se mit aussitôt en mode observation, regardant les gens qui se baladaient dans le hall à la recherche de suspects potentiels. De leur côté, le peuple dans le bâtiment regarder l'homme avec de drôles d'air, c'est vrai qu'il avait une dégaine un peu atypique pour le coup.

Silence radio depuis le Central. Arf!

Bon, le ton était mis, ou l'absence de ton d'ailleurs. Guère loquasse en temps normal, Cedric avait l'air aussi disposé à taper la causette qu'une porte de prison. Sam, elle, en général, était assez bavarde, mais pas là! On se demandera pas trop pourquoi.

Bref, un silence religieux régnait toujours quand ils arrivèrent -entier- à l'aéroport. Sam rêvait ou il avait conduit encore plus nerveusement que d'habitude. Ca va qu'elle n'était pas très impressionnable avec ça, mais sa tante risquait de moins apprécier!
Et justement, en parlant d'elle... Ils arrivaient vers le panneau d'affichage des arrivées quand -cordialement- Cedric lui indiqua qu'elle pouvait se charger de repérer leur cible. Soit.

Comment elle sentait qu'il l'avait toujours mauvaise, même si il ne le laissait pas trop paraître. Il semblait à Sam que quand il était particulièrement contrarié, sa mâchoire était plus contractée que d'ordinaire, et là c'était assez flagrant.
L'avion n'était toujours pas annoncé comme ayant atterri. Il allait falloir attendre. Et avec cette ambiance. La joie intégrale.
Sam hésitait à percer l'abcès, mais bon c'était un rien délicat avec un tel animal, autant attendre qu'il se calme un peu plus.

Gardant un oeil sur le tableau, elle imita machinalement son collègue. Difficile d'être quelque part sans rien faire sans repasser en mode flic immédiatement. Et ce d'autant qu'ils étaient dans un lieu éminemment stratégique.

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

L'avion amorçait sa descente sur l'aéroport de LA. Les paysages polaires qu'évoquaient les nuages se transformèrent en milliers de point lumineux. Au dessous d'elle, la ville miniature était toujours aussi animée qu'à son habitude. Puis les maisons, les voitures et autres parcs récupérèrent leur taille normale et le Boeing se posa délicatement sur la longue piste de Bitume.

La romancière étira ses jambes, engourdies par ces longues heures de vol, et se leva pour récupérer son petit cartable souple dans les coffres de rangements réservés aux bagages à main. Elle suivit le flot et remonta la travée centrale jusqu'à être à l'extrémité de l'appareil. Arrivée à la porte grande ouverte, l'air chaud de Californie l'enveloppa toute entière. Le pull qu'elle avait mis en partant de sa petite ville était maintenant superflu et elle savait qu'elle ne tarderait pas à mourir de chaud. Elle descendit prudemment les marches qui la séparaient de la terre ferme et se dirigea vers le hall des arrivées, qu'elle avait maintes et maintes fois visité.

La cohue était telle que dans un premier temps elle n'arriva pas à distinguer si des policiers en tenues l'attendaient quelque part. Puis, ses yeux se firent à cette marée humaine et elle remarqua une fine jeune femme blonde, qui de dos ressemblait étrangement à...

- Samantha ?

Cedric toujours perdu dans sa contemplation du monde qui l'entourait, sans voir pour l'instant un quelconque suspect transportant une bombe ou autre dans ses bagages, remarqua qu'une dame, d'un certain âge, s'approchait d'eux et semblait surtout observer sa coéquipière, qui pour l'instant lui tournait le dos. Restant tout à fait impassible, il la laissa s'approcher encore un peu, avant d'entendre la dame appeler Carter.

Donc pas de doute, ça devait être Fletcher. Arf... en plus d'être une civile, ce n'était plus une jeunette. Dire qu'il appréhendait déjà la suite des événements, surtout le fait de devoir se la coltiner pendant un moment, ah bah voilà, il avait oublié de demander à Sam' combien de temps ils devraient jouer au baby-sitter, il se disait que vu l'âge de la dame, ils allaient être sérieusement ralenti pour le coup.

Non, il n'était pas mauvais, il était juste... encore un peu... énervé. Voilà tout, ça passerait sûrement avec le temps et peut-être qu'au final, il s'entendrait bien avec l'écrivaine. Enfin, valait mieux quand même, sinon la cohabitation risquait de devenir insupportable et lui se ferait faire sonner les cloches par son boss, ce qu'il ne souhaitait pas outre mesure.

Faisant un petit signe de la tête à sa collègue pour qu'elle se tourne.

- Je crois qu'on t'appelle.

MacMilliam resterait en retrait pendant les retrouvailles... évidement.

Finalement, ce petit moment d'attente décontracta Sam un tant soit peu. Repasser en mode flic avait certaines vertus, et notamment ne pensez qu'à son job. Par contre du même coup, elle était intriguée par deux types derrière Cedric qui trafiquaient. Mais fausse alerte une femme les rejoignit et ce qu'ils cachaient lui était visiblement destiné à la façon dont ils réagirent quand elle les aborda.

Bref, c'est à ce moment là que son coéquipier la ramena à leur mission première... sa tante! Sam se retourna prestement, tout sourire pour l'accueillir comme il se devait.
- Ah, te voilà! Bonjour Aunty*! Tu as fait bon voyage?

Avant de lui tomber dans les bras. Accueil ô combien banal, il fallait bien le dire, mais en même temps...
Sam se retourna assez vite vers son coéquipier, lui lançant un court instant un regard un rien inquiet. Le connaissant, elle imaginait bien qu'il resterait correct, mais elle s'attendait tout de même à tout. Et elle comptait surtout sur sa tante pour arriver à le faire changer d'avis au sujet de cette... collaboration.
- Cedric, je te présente ma tante... Petit sourire de rigueur à son coéquipier, allusion direct au fait qu'elle le lui avait caché un peu plus tôt. Oui, quoi, elle n'avait pas perdu son humour pour autant. Jessica Fletcher. Puis se tournant vers celle-ci. Jessica, je te présente Cedric MacMilliam mon coéquipier, officier au SWAT.

Même un peu âgée, elle se doutait que sa tante sache ce qu'était le SWAT. Enfin au pire, curieuse comme elle l'était, elle ne manquerait pas de le lui demander.
Ah euh, oui, pour ceux qui se demanderaient, Sam appelait sa tante Aunty dans le privé, mais avait décidé d'utiliser son prénom tant qu'elle serait en service. C'était plus simple et surtout plus discret quand même.

[HRP * Bon allez tu l'as ta dédicace, tout le monde se lève pour Anty, et applaudie bien fort! *est dehors vite, va s'en prendre une* ]

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

Non, elle n'était pas encore tout à fait sénile et sa vision ne lui avait pas joué un mauvais tour, il s'agissait bien de Samantha, l'une de ses nombreuses nièces. Jessica avait beaucoup d'affection pour elle et c'est avec un plaisir non dissimulé qu'elle accueillit la jeune femme quand elle lui tomba dans les bras. C'était bien la dernière personne qu'elle s'attendait à voir ici et elle aurait voulu lui poser des dizaines de question, mais cela devrait attendre un peu car Samantha lui présentait déjà son coéquipier. Jessica se tourna vers lui et le détailla rapidement. Grand, musclé, elle estimait qu'il devait avoir entre 40 et 45 ans, mais elle pouvait se tromper car il avait le visage typique du flic qui a vu trop d'horreur dans sa carrière et qui paraît toujours plus vieux qu'il ne l'est vraiment. Cependant, son air blasé et la cicatrice qui parcourait sa joue gauche ne faisaient qu'accentuer son côté d'homme mystérieux à la carapace impénétrable. Il était absolument charmant.

- Très heureuse de vous connaître M. MacMilliam, surtout si vous travaillez avec ma nièce.

L'homme mis quelques secondes avant de lui tendre la main et elle était certaine qu'il avait hésité avant d'accomplir ce geste banal. Il ne respirait pas franchement l'hostilité mais elle comprit que sa présence était loin de le ravir.

[HRP: Mais... c'est qu'elle fait jouer mon perso! XD!]

Cedric assista aux retrouvailles en silence, restant à l'écart de cette affaire, après tout, il pouvait bien laisser un peu d'intimité aux deux femmes pour cela, c'était un emmerdeur, mais quand même. Enfin, Sam' ne tarda pas à faire très vite les présentations. L'homme tenta alors de prendre sur lui pour paraître le plus "aimable" possible, bien que ce soit pour le coup difficile... il resta quelques secondes sans rien dire, alors que l'écrivaine lui faisait remarquer qu'elle était contente de le connaître.

Il pensa alors ironiquement *Pour combien de temps?* et si la situation n'avait pas été celle-ci, il aurait eu un petit sourire en coin accompagnant la pensée, mais là, il était resté quelque peu impassible à ses commentaires intérieurs. Pourtant, un léger sourire, aimable, forcé aussi, vint se poser sur ses lèvres, alors qu'il se doutait qu'on attendait qu'il retourne les compliments et termina par tendre une main en direction de la femme qui lui faisait face, pour la saluer correctement. Montrant ainsi qu'il avait quand même, un semblant d'éducation.

- Enchanté, Mme Fletcher. Je suis désolé d'être un total inculte et de ne pas connaître vos œuvres, mais c'est un plaisir de vous rencontrer.

Au moins... il tentait d'être "sympathique" et était plutôt honnête sur presque toute la ligne. Après tout, la pauvre dame n'y était sûrement pour rien dans le fait qu'ils devaient s'en occuper... encore une idée à la con de ces pingouins qui restaient tranquille le cul poser sur une chaise, dans un bureau chauffer, avec une jolie secrétaire prête à exécuter tout leurs fantasmes, pendant qu'ils risquaient leurs vies à tout instant pour leur protection.

Amer le MacMilliam? Croyez-vous?

- Vous avez récupérer vos bagages sans problème?

A comprendre, tout est ok? On peut bouger? Comment ça pressé? Il avait besoin d'un café! Fort et dégueulasse, bref, celui du central serait donc parfait.

[HRP Oh, Carton ~~rouge~~ jaune pour Louloune ! C’est pas une fic, hein?!
Mama, par contre, t’es vache de lui poser une question directe alors que c’est à moi de poster ! Aux deux… ;oP]

Bon point, Cedric avait réagit tout à fait courtoisement. Un instant, Sam avait eu un petit doute, vu le temps qu’il avait mis à lui retourner son salut. Ok, il devait se forcer un peu, et là sur ce coup, elle savait déjà que sa tante risquait de ne pas être si dupe que ça.

C’était l’avantage avec ce genre de personne hyper perspicace. Pas besoin de parler des heures pour qu’elle arrive à cerner le personnage. D’ailleurs en parlant de ça, Cedric ferait un parfait futur personnage pour son prochain livre, assurément. Cette réflexion la fit sourire, mais la jeune femme se reprit bien vite à la question de son coéquipier.
- Oh, oui, tu as besoin d’aide ? Demanda-t-elle en tendant la main vers sa sacoche.

Non, Sam ne la prenait pas pour plus âgée qu’elle n'était. Mais elle savait que ce genre de trajet était tout de même un rien pénible, alors si elle pouvait la soulager un peu…Elle, en tout cas, détestait traverser le pays comme ça d’une traite, assurément.

Croyant noter l’impatience de son collègue, ils n’allaient pas trop traîner dans l’aérogare. Sam s’apprêtait donc à embrayer vers la voiture. Vrai que c’était une bonne idée d’avoir laissé la voiture juste devant l’entrée, comme ça, à l’arrache.

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

[HRP: Sorry Mama ! Mais Bibiche m'a fait la leçon, ça ne devrait plus se reproduire ! Lol !]

Durant ces brèves présentations, Jessica avait jeté un coup d'oeil en coin à sa nièce et avait cru, l'espace d'un instant, déceler une vague surprise dans son regard. Probablement que son imagination lui jouait des tours mais elle aurait pourtant parié que l'attitude de M. MacMilliam l'avait agréablement étonné.

La romancière chassa cette idée de son esprit et reporta à nouveau son attention sur l'officier du SWAT, qui venait de lui confesser qu'il ne connaissait absolument pas ses oeuvres. Belle franchise. Elle préférait cela aux gens qui lui disaient avoir dévoré ses livres de la première majuscule au dernier point avant d'ajouter que ses romans d'amour étaient exceptionnels !!! MacMilliam se moquait qu'elle soit un auteur de renom et ça lui convenait parfaitement. D'ailleurs, elle songea que ce type devait être droit comme un I et qu'il n'aurait probablement pas tenu un autre discours si le Pape en personne le lui avait demandé.

Mais pendant qu'elle faisait ses supputations et tentait d'élaborer une esquisse de son caractère, l'homme en question s'impatientait et souhaitait visiblement lever les voiles au plus vite. Elle rêvait d'une bonne douche chaude et d'un lit douillet mais le confort devrait attendre, elle était là pour apprendre et elle n'allait pas commencer à jouer les divas.

Avant même d’avoir pu répondre, Sam, toujours très attentionnée, voulait déjà la débarrasser de son petit cartable. Jessica sourit. Sa nièce était absolument charmante.

- Non ça ira ma chérie, je te remercie. Et pour répondre à votre question M. MacMilliam, je n’ai pas encore récupéré mes autres bagages, mais je demanderai au concierge de mon hôtel de faire le nécessaire, je ne voudrais surtout pas vous retarder.

Puis elle se tourna vers Sam.

- Mais en allant à la voiture, je veux absolument que tu m'expliques ce que tu fais ici, et n'oublie aucun détail.

[HRP: C'est bon, pour cette fois je te pardonne. XD!]

Evidement, Cedric n'avait pas prêté attention à Sam, alors qu'il parlait à sa tante, mais pour sur, s'il avait pu capter son regard quelque peu inquiet face à la réaction qu'il aurait pu avoir, il lui aurait fais sûrement comprendre qu'elle n'avait pas à se stresser. Il savait se tenir un minimum avec les civils qu'on lui foutait dans les pattes.

La dame ne sembla pas s'offusquer plus que cela qu'il ne la connaissait pas, tant mieux, au moins, ils n'auraient pas affaire à une personne qui se prendrait trop pour le centre du monde, car cela, ça aurait bien risqué de faire monter les tours très rapidement à l'agent. Elle répondit d'ailleurs à sa question, tiens... c'est vrai ça, qu'est-ce qu'ils devaient faire avec elle? L'amener à son hôtel pour qu'elle puisse s'y reposer ou est-ce qu'il fallait commencer dès ce soir à l'avoir dans le service? Décidément... ils étaient, enfin lui en tous les cas, bien mal renseigné.

- Appelez-moi Cedric, c'est plus court. Fit-il avec un léger sourire, absolument pas forcé pour le coup, tout naturel, ouais parce que bon, les monsieur par-ci, monsieur par là, ça allait finir par être casse-pied, ce n'était pas un homme du monde, il n'avait donc pas besoin qu'on l'appel par son nom, surtout qu'il n'y avait quasiment que ses supérieurs qui le faisaient. On peut attendre vos bagages... si on doit vous amenez à l'hôtel ensuite, à moins que vous ne souhaitiez démarrer directement dans le vif du sujet...

Donc en gros, il ferait l'effort d'être patient si cette dame décidait de se rendre directement à l'hôtel, sinon... bah sinon ils feraient comme elle l'avait dit. Oulha, par contre la suite de la discussion qui se porta sur Sam, il en resta en-dehors... voilà pourquoi il n'aimait que très peu les retrouvailles familiales. Arf...

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

Attendre ses bagages et retourner à l'hôtel ? La proposition était tentante mais pas question de se débiner. Si elle voulait vraiment que son séjour lui soit profitable, il fallait qu'elle se mette dans le bain immédiatement, qu'elle s'imprègne de cet ambiance si particulière. D'autant plus qu'elle allait "commencer son service" de nuit, une chance inestimable selon elle car elle savait parfaitement que les méthodes employées n'étaient pas les mêmes. Par conséquent, elle décida de faire le grand saut immédiatement en espérant se documenter le plus possible sans gêner les officiers.

- Cedric...

Elle l'avait appelé par son prénom puisqu'il en avait fait la demande. D'ailleurs, il faudrait qu'elle lui dise d'en faire de même car le "Mme Fletcher" lui donnait toujours l'impression de vieillir prématurément.

- Je crois que je vais vous suivre dans votre travail. J'ai hâte de découvrir votre univers.

Et non sans une pointe d’humour elle ajouta :

- Et puis je ne voudrais pas que vous commenciez à prendre l'habitude de vous débarrasser de moi.

Après un clin d'oeil malicieux, elle lui fit signe qu'elle était prête à partir bon pied bon oeil sur le chemin sinueux de la criminalité.

Comme demandé, Sam allait donner quelques explications quand à sa présence à L.A. quand la conversation dévia sur les bagages de sa tante et surtout sur la suite du programme. Elle laissa les deux protagonistes débattre. Mais le sujet ne semblant pas tranché, elle ajouta.
- Laissons donc faire le service des bagages de ton hôtel dans ce cas.

Cedric ouvrit la porte en proposant d'aller directement sur le terrain. Jessica saisit la perche de brillante façon, comme à son habitude. Il faut dire qu'elle n'avait jamais été du genre à rester les deux pieds dans le même sabot, et c'est d'ailleurs plutôt qu'elle demande à être déposée à l'hotel qui l'aurait inquiété d'un coup.
D'ailleurs Sam songea qu'elle aurait presque pu l'accueillir, l'aménagement de son appartement venait d'être terminé. Enfin, elles en rediscuteraient au besoin...

Pour l'heure, elle lança le repli vers la voiture. Le trait d'humour de Jessica la fit évidement sourire. La jeune femme se doutait que ce n'était tout de même pas dans les intentions de son collègue de le faire, mais elle ne pouvait s'empêcher de penser que ça lui avait traverser l'esprit, vu comment il avait été ravi à l'annonce de la venue d'une civile.

Arrivée dehors, elle montra sa plaque aux deux officiers en tenue qui tournait autour de leur voiture. Ils s'éclipsèrent après un signe de tête.
- Règlement oblige, je dois monter devant, j'espère que ça ne te dérange pas.

Fit-elle à sa tante, avant de s'avancer pour lui ouvrir la porte arrière. Enfin quand Cedric aurait déverrouillé.

Bon et bien, le ton était donné, l'écrivaine allait donc les suivre directement, dommage, il aurait préféré qu'elle prenne la perche qu'il lui tendait pour aller se reposer à son hôtel. Il fit une légère moue au fait qu'elle disait qu'elle avait hâte de voir ce qu'ils devaient faire, lui ne voyait pas ce qu'il pouvait y avoir de si extraordinaire ou d'intéressant mais bon... ça faisait perpette qu'il le faisait aussi ce job.

- Je ne serais pas aussi... pressé si j'étais vous.

Mais bon... elle verrait bien par elle-même, peut-être qu'elle les quitterait plus tôt que prévu, avec un peu de bol. Enfin, la suite de la conversation lui tira quand même un petit sourire, elle avait de l'humour cette Mme. Fletcher, ça lui plaisait. Il fallait en avoir parfois, pour dédramatiser un peu les situations quand les crises de nerfs étaient trop proche.

- Loin de moi cette idée...

Tu parles! Mais bon... il se voyait quand même mal lui dire qu'en effet, il serait mieux sans elle, ça ne se faisait pas, assurément. Sam proposa de laisser le service de l'hôtel s'occuper des bagages de sa tante, Cedric n'objecta pas et partit donc en direction de la voiture, des collègues étaient déjà prêt à leur coller une amende, mais sa collègue eu le bon réflex de sortir sa plaque. Lui avec sa veste était de toute façon plus que reconnaissable.

L'officier du SWAT laissa les deux femmes discuter à nouveau, tout en ouvrant les portes de la voiture et s'installa côté conducteur, attendant que tout ce petit monde soit en place pour repartir du côté du Central, où il pourrait enfin prendre son café.

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

Jessica suivit les deux officiers jusqu'à la voiture, qui était sur le point d'être verbalisée par leurs collègues. Il est vrai que le véhicule n'était pas stationné de la meilleure façon, on aurait plutôt dit que son chauffeur était tombé en panne d'essence et qu'il l'avait abandonné sans plus de considération. Mais Sam sortit son insigne et le montra aux deux flics, qui acquiescèrent avant de s'éloigner vers d'autres automobiles, qui n'auraient pas la même chance d'échapper à une amende.

Dès que Cedric eut déverrouillé les portes, Jessica fut invité par sa nièce à monter à l'arrière car le règlement interdisait à la jeune femme de quitter son siège, chose somme toute très compréhensible. La romancière répondit donc que ça ne lui posait aucun problème de ne pas être installée à l'avant et pour prouver ses dires, elle s'engouffra dans la voiture aussi prestement que son corps le lui permettait.

Installée comme une criminelle qu'on venait d'arrêter pour un délit, Jessica visualisait déjà un des passages de son prochain roman. Elle tira sur la poignée pour vérifier que, comme elle le pensait, elle ne pouvait pas sortir et sourit à sa nièce qui ne semblait pas comprendre.

- Simple vérification.

Le conducteur démarra et la radio reprit vie en même temps, comme par miracle. Une opératrice à la voix grave informait ses collègues des derniers appels à l'aide passés au central : accident, meurtre, suicide, viol... C'était probablement cette femme qui déterminerait la prochaine destination du trio insolite.

Sam prit place dans la voiture une fois sa tante installée. Elle se retournait pour voir si tout allait bien, quand elle la surprit en train de vérifier l'ouverture des portes. Elle arqua un sourcil avant de comprendre.
- Sécurité enfant!

Argumenta-t-elle pour justifier la chose non sans étouffer un léger rire. Et oui le pire, c'était ni plus ni moins que ça! De toute façon, ils embraquait rarement des prévenus dans leur voiture n'ayant pas de séparation entre les sièges arrière et avant. C'était un peu trop risqué vu le gibier qu'ils débusquaient en général.

Bref, la voiture se mit -donc (sic! elle a recommencé! XD)- en mouvement. A peine avaient-ils quitté leur stationnement que le flot des appels réguliers de la radio commença son ronron. Sam en baissa légèrement le volume tout de même par correction.
Sam attrapa le micro et annonça.
- Zébra 3 en 10-8. Je répète Zébra 3 en 10-8.

Ce qui signifiait qu'ils reprenaient leur patrouille. Puis reposant l'objet.
- Tu ne voulais pas qu'on retourne au Central cinq minutes? Fit la jeune femme à son collègue.

Car s'il ne l'avait pas dit explicitement, elle savait que sans sa dose de caféine -brute- spécifique à l'endroit, il serait imbuvable, sans jeu de mots. Quinze jours, ça suffisait amplement pour cerner le bonhomme!

A peine, Carter avait-elle terminé sa question que la radio lança un message prioritaire.
- Code 3 On nous signale un 11-83 au croisement de El Segundo et Western, un officier serait impliqué. Je répète...

Ce qui signifiait peu ou proue qu'un accident de voitures impliquait un collègue. Pas besoin de préciser que c'était le genre de message qui faisait en général tilt dans l'esprit de n'importe quel flic de la ville!

Et bien ça commençait sur les chapeaux de roues cette petite ballade pour Tata! Elle allait déjà surement tester la conduite ô combien sportive de son collègue.
Sam lui lança d'ailleurs un regard, et sans se concerter, elle attrapa le gyro. Ils étaient à même pas deux minutes de là, surtout avec la conduite de Cedric.

La jeune femme crut tout même utile de donner quelques explications à leur passagère.
- On a un accident où un collègue serait impliqué à deux pas d'ici.

Elle sortit d'ailleurs un papier qui quittait rarement la boite à gants pour le tendre à leur stagiaire du jour. La liste des codes d'appels d'urgence. Un vrai casse tête à apprendre ce truc, même si on s'y faisait vite.

[HRP Cherchez pas, je fais du zèle! MDR]

Le crash du siècle... enfin pour Mike!

Cedric laissa à Sam' le soin d'annoncer qu'ils étaient de nouveau opérationnel, enfin en tous les cas dans la voiture. Il ne fit pas vraiment attention à ce qu'il se passait derrière, concentré sur la route, avec une oreille attentive pour la radio. Bien qu'il avait une co-pilote, il préférait toujours être lui aussi au courant.

Elle lui demanda s'il ne voulait pas retourner au Central, assurément qu'il le souhaitait!

- T'apprends vite...

Sans pour autant continuer sur sa lancée, puisqu'un appel "d'urgence" se fit entendre, le flic fronça alors légèrement les sourcils.

- Encore un qui a trouvé son permis dans une pochette surprise! Grogna-t-il, mécontant.

Ah bah oui, il comprenait pas que certains ne sachent pas conduire correctement, lui roulait comme un dingue parfois et pourtant... pas un accident à son actif, enfin en tous les cas, pas quand il n'était pas en pleine course poursuite.

Bref, MacMilliam n'attendit pas que sa coéquipière pose le gyrophare sur le toit, qu'il était déjà pied au plancher, direction l'accident, pour voir de quoi il en retournait, fallait espérer que le coeur de Mme. Fletcher était bien accroché, car il ne prendrait pas des gants pour conduire, même avec un passager en plus.

Car accident

Futur Bavard Messages : 18 Date d'inscription : 19/08/2008

Alors finalement ce n'était qu'une sécurité enfant ? Elle qui se voyait déjà dans le feu de l'action passa en cinq secondes du statut de "criminelle" à celui de gosse un peu turbulent. Elle esquissa un sourire, se disant qu'une fois de plus son imagination débordante lui avait joué un tour. C'est vrai que sans une séparation entre les sièges avant et arrières, elle aurait dû se douter que les officiers n'embarquaient pas de dangereux malfrats. Légèrement piquée au vif, elle se dit qu'elle allait devoir faire plus attention si elle ne voulait pas passer pour une idiote.

Sa nièce se saisit du micro de la radio et annonça à l'opératrice que Cedric et elle reprenaient leur patrouille. Elle avait à peine eut le temps de demander à son collègue s'il voulait retourner cinq minutes au central que la voix grave de la radio lui transmettait un code, inconnu de la romancière. Heureusement, Samantha eut la gentillesse de lui expliquer qu'il signifiait qu'un accident impliquant un policier venait d'avoir lieu. Elle lui tendit même une longue feuille de papier regroupant la liste des codes d'appels d'urgence. Immanquablement cela allait lui être très utiles si elle voulait moderniser ses romans, car elle devait bien reconnaître que dans sa petite ville de Cabot Cove, son ami le shérif Amos Tupper n'avait pas besoin d'utiliser tout ce charabia. Elle remercia sa nièce et se dit que ça n'avait pas traîné, la voiture n'avait pas quitté l'enceinte de l'aéroport qu'ils partaient déjà en mission. Parfait.

Un homme au volant, la mort au tournant

Futur Bavard Messages : 24 Date d'inscription : 01/10/2008

le matin même

Il était 15 heure, oui 15 heures lorsque la jeune femme sortit ses deux longues jambes de l'arrière d'un taxi ou traînait une horrible odeur. Le chauffeur payé pingre ment lui lança un regard courroucé mais ne dit mot lorsqu'elle s'éloigna en claquant la porte un peu trop fort. Les cheveux légèrement en bataille, et les vêtement froissé elle s'aventura vers l'aéroport...Chose qu'elle n'avait jamais vraiment aimé, les avions (sortes de bout de métal volants) l'avait toujours un peu effrayé, mais bien malin aurait été celui capable de le savoir, jamais la jeune femme n'avouerait une peur aussi stupide !

Le soleil toujours aussi haut dans la journée lui frappait durement la nuque et lorsqu'elle passa les deux portes coulissantes la fraîcheur de la climatisation la surprit. Elle ne s'arrêta pas pour autant et continua son chemin, évitant facilement les voyageurs pressé en retard ainsi que les agents de sécurité...Le tout était à présent de trouver le bon terminal et le bon vol....C'est fou le nombre d'avion qui peuvent arriver le même jour du Mexique !

Les grand écrans plats situé sur le mur ne l'aidèrent qu'à moitié, elle repéra du moins le bon terminal...Le 5.....Le plus éloigné. Alice poussa un soupir et s'éloigna.

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Les passagers en provenance du vol Mexico, Mexique air-line vol 324 sont attendu à la porte 23! Nous nous excusons pour ce léger retard.

La voie fluttée du micro s'arrêta et la petite musique d'ambiance, recouverte par les cris d'un enfants en pleure reprit et Alice écarquilla les yeux. Léger retard ? Cela faisait plus d'une heure que l'avion aurait du poser ses roues sur le tarmac, qu'est-ce qui s'était passé ?! Bah après tout mieux valait ne pas le savoir! Les portes s'ouvrirent quelques dix minutes plus tard laissant débouler une foule de touristes aux visages dorés, puis vint les businessman avec leur attaché-case et finalement l'homme qu'Alice attendait. Assise sur une des bancs elle attendit qu'il panique en la cherchant avant d'aller le trouver. Il était petit, chauve ou au moins le crâne dégarnis et contrairement aux autres passagers il était plus pâle qu'un linge.

-Tu n'as pas du sortir de ton hôtel on dirait....
-Alice! Ah te voila je pensais que je resterais tout seul et que tu m'avais oublié!
-Tu attends de puis moins de deux minutes devant cette porte, tu es vraiment parano ! Ton métier doit avoir de nombreuses morts pas attaque cardiaque !
-...
-Oui tu fais mieux de ne pas répondre, aller avance j'ai à te parler!
-J'ai rien fait !
-Mais non t'as rien fait !

Levant les yeux aux ciels Alice tira le dealer par le col lui assénant une claque sur le crâne pour l'empêcher de regarder de travers les agents de sécurité qui le fixaient un peu trop longtemps. Ce type était un véritable paranoïaque, le moindre retard signifiait pour lui un accroc, un risque...Après tout dans son métier mieux fallait être à l'heure !
Lorsque les acolytes sortirent de l'aéroport le petit homme se mit à suer, tant qu'Alice lui lâcha le bras, qu'elle tenait pour lui faire presser le pas.
Elle soupira et héla un taxi.

La marina

Visite au patron

Ah l'aéroport...la nouvelle Istanbul, car en latin Istam Polis siginifiait "LA ville", sous-entendu "où se croisent et décroisent les destins de notre temps". Et quel meilleur endroit qu'un aéroport pour observer les vies se rejoindrent et se séparer? Là-bas deux tourtereaux s'embrassaient comme si un siècle avait passé, ici un homme en costume cravate essayait de s'extraire des bras de sa femme pour avoir son avion; à voir sa volonté de partir et le tour de taille de sa femme, il devait avoir une fille autre part. J'dis ça, j'dis rien. Et ailleurs une femme, raide comme pour un garde-à-vous, vit son masque de sévérité fondre à la vue de deux petites filles aussi brunes qu'elle courir vers elle en criant de joie. Sur son sac il y a avait un écusson de l'armée. Walter sourit en pensant au "Born to kill" dans Full Metal Jacket.

Il était assit là depuis dix minutes environ, observant toutes les histoires particulières se dérouler devant lui comme la chaîne mosaïque sur le câble. C'est beau, c'est triste, c'est ennivrant de vie. Il était passé chez lui laisser la valisette, et projettait d'aller voir son revendeur agréé pour "refaire le plein". Il regarda sa montre, se cala un peu plus dans le siège en plastique jaune. Une vision d'ensemble s'offrait à lui, des guichets aux boutiques (2 livres de Stephen King pour le prix d'1) en passant p...Son regard se fixa sur la porte des toilettes qui venait de se fermer. Il se leva promptement et rejoint la porte en quelques pas. Lorsqu'il l'ouvrit, il vit un portoricain armé d'un balai serpillère qui commençait à nettoyer la pièce. Walter vit du coin de l'oeil que toutes les cabines étaient libres. Paaaarfait. Il s'appuya de tout son dos sur la porte, son pied droit nonchalament plaqué sur le bois pour se donner une posture plus tranquille.

-Rico! Ca fait un bail!
Le portoricain se figea, puis blémit en voyant Walter dans le reflet de la glace. Walter avait un jour assassiné un type dans l'aéroport, et Rico avait été témoin de la scène; plutôt que le tuer aussi, Walter lui avait filé quelques billets, et l'immigré lui servait désormais de guetteur, au cas où.
-Un bail, oui. Et tou dois pas être venu pour oune simple visite d'amitié.
Walter sourit, étira son corps sec en s'écartant de la porte pour s'approcher du techicien de surface sous-payé. L'autre semblait de moins en moins rassuré. Le tueur lui mit une petite liasse de billets froissés dans la poche de poitrine.
-Bonne année; il y a un peu plus parce que je sais qu'ils te filent pas énormément, alors je finance tes rencards en attendant que tu te trouves une femme!
-J'en ai oune, depouis dos mois.
-Sans blague? Je savais pas, c'est bien pour toi! C'est vrai que je viens pas souvent, mais on va rattraper ça: après-demain je viens manger chez toi.
-NON! Je veux dire non...Je veux pas que tou t'approches de ma femme, le prends pas mal sourtout m....
-Relax, je plaisantais. Par contre tu vas devoir me rendre un petit service.
-Encore?
-Mais oui, parce que j'ai besoin de toi, parce que on est comme Laurel et Hardy, Thompson et Thomson (les Dupond et Dupont américains) ...Sauf que je suis pas portoricain et que ton accent est lamentable, mais sinon tu m'es vraiment indispensable je t'assure. Alors si tu vois ce bonhomme, il lui fit passer une photo que son patron lui avait donnée, tu me préviens et tu le suis jusqu'à ce que j'arrive. Compris?
Rico ne semblait pas rassuré. Il prit tout de même la photo.
-Je le ferais, compte sur moi. C'est pas commé si j'avais le choix.
-Non en effet. Mais je m'assure que tu reçoives assez pour ce que tu mérites.

Les papiers de Rico n'étaient de fait pas tout à fait en règle. Walter sortit des toilettes. Une vielle femme regarda ses mains fixement. Elles étaient sèches.
<<Je me suis pas lavé les mains, ouhouhouhouhouh! lui dit-il en agitant ses paluches devant lui comme un espèce de fou. Il rigola un peu et se dirigea vers la sortie.

Une p**** de décision à la Marina

***** Premier Post *****

Elle l'avait pris comme un service. Il faut dire que Marie connaissait Dave, le chef de la police de LA depuis de nombreuses années.
Enfin, c'est qu'il lui avait dit, parce que elle ne s'en souvenait pas, de ce temps là. Mais elle l'avait croisé une paire de fois depuis son "réveil", et devait bien dire que le courant passait bien entre eux... enfin en tout bien tout honneur.

Bref, du coup, elle n'avait pas hésité bien longtemps en recevant de lui le dossier de leur client. Depuis quelque temps quelqu'un sévissait dans la grande métropole californienne. Quelqu'un de spécial... un de ceux que Marie aimait traquer sans répit.
Elle n'avait pas mis longtemps à retrouver dans les fichiers d'Interpole des affaires similaires en Europe. Un cross-killer, ses préférés!

Elle avait un peu profilé le bonhomme à Quantico, usant des artifices de la maison. Mais surtout elle n'avait pas levé le nez de ses dossiers depuis qu'elle avait JFK quelques cinq heures plus tôt. A présent, elle commençait à avoir une idée assez précise de son client, s'imprégnant de sa personnalité complexe et tourmentée.
Elle était prête.

L'avion toucha le sol un rien violemment. Marie n'avait même pas entendu l'annonce, ni sentit la descente. C'était dire comme elle était concentrée dans ses lectures.
Elle leva le nez de son dossier et le referma pour le ranger aussitôt.

La suite fut une nouvelle répétition de petits gestes qu'elle faisait mécaniquement presque au quotidien. Elle débarqua, récupéra son bagage, rejoignit l'agence de location d'où elle repartit avec la sacrosainte berline foncée qui sied tant à tous les fédéraux.

En sortant de parking souterrain, elle chaussa ses lunettes de soleil et prit la direction de la freeway pour rejoindre Downtown.

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